Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
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Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
Analyse du CNAJEP sur le PLF 2009 16 octobre 2008
Loi de finances 2009
Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
____________
La préparation de la Loi de Finances 2009 intervient dans un contexte marqué par un double mouvement :
La conjonction de ces deux tendances se concrétise par un désengagement de l’Etat dans la mise en oeuvre d’une politique nationale en direction de la jeunesse et de l’éducation populaire. Pour autant, c’est bien de choix dont il s’agit. Et force est de constater que le
Président de la République et le Gouvernement abandonnent en la matière leurs ambitions et leur volonté.
L’analyse du projet de loi de finances 2008 que nous proposons concerne la mission « Sport, Jeunesse et Vie Associative », dont le périmètre couvre le soutien aux politiques en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire. Notre analyse s’appuie sur une lecture
comparative des crédits ouverts en 2008 et des crédits demandés pour 2009.
La présentation du budget 2009 pour la mission « Sport, Jeunesse et Vie Associative » met en valeur une progression de + 0.38 % par rapport à 2008, pour atteindre 787 M€.
Les deux programmes d’action sont traités de manière différentielle. En effet, alors que le programme « Sport » progresse de + 6 % (à 220.5 M€), le programme « Jeunesse et Vie Associative » subit quant à lui une baisse de l’ordre de – 11.2 %, pour s’établir à 119 M€.
Au sein du programme « Jeunesse et Vie Associative », aucune action n’est épargnée par ces fortes restrictions budgétaires.
• L’action 1 « Développement de la vie associative » perd – 13.6 % (pour se fixer à 15.8 M€). Plus précisément, les crédits alloués à la formation des bénévoles au titre du Conseil du Développement de la Vie Associative (CDVA) demeurent insatisfaisants (+ 0 %, à hauteur de 8.5 M€) au vu des besoins exprimés par les quelques 12 millions de bénévoles qui donnent de leur temps et de leur énergie au service de l’intérêt général. Dans un champ connexe, la réduction de – 25 % de l’enveloppe allouée au volontariat associatif ne peut que nous étonner et nous inquiéter à l’heure de la mise en oeuvre d’un service civique.
• L’action 2 « Promotion des actions en faveur de la jeunesse » s’affaisse de près de – 15.1 % (pour s’établir à 50 M€). Au sein de cette action, les dispositifs relatifs à l’information, à la participation et à l’accès des jeunes à des loisirs de qualité voient leurs crédits largement amputés.
• L’action 3 « Promotion des actions en faveur de l’éducation populaire » baisse de - 6.2 % (pour s’établir à 44.2 M€). Les associations et fédérations du secteur JEP paieront un lourd tribut de ce désengagement significatif de l’Etat.
• L’action 5 « Promotion de l’animation et de l’encadrement associatif » baisse de - 6.7 % (pour s’établir à 9.1 M€). Cette diminution apparaît paradoxale dans la mesure où le champ associatif est l’un des secteurs les plus créateurs d’emplois et d’activités et qu’il est confronté à d’importants besoins de formation.
L’analyse de la ventilation du budget Jeunesse et Vie associative laisse apparaître une volonté politique explicite qui remet en cause le soutien de l’Etat aux politiques de jeunesse et d’éducation populaire.
Derrière ce que le ministère présente comme un « effort maintenu » se dessine un désengagement massif de l’Etat que le ministère tente de maquiller tant bien que mal par le caractère interministériel des politiques publiques orientées vers la jeunesse et par le rôle majeur joué par les collectivités territoriales dans la conduite de ces politiques. Ce discours n’est pas pour apaiser nos inquiétudes, étant entendu que la loi de finances 2009 acte une baisse significative de la dotation aux collectivités territoriales et le recentrage des efforts des différents ministères sur leur coeur de métier.
En outre, les orientations de loi de finances 2009 traduisent la volonté du ministère de faire « le choix d’une intervention de proximité en faveur des associations locales [qui] répondent à des besoins réels » de la population. Nous tenons ici à relativiser le principe du « small is
beautiful » et à rappeler le rôle essentiel des têtes de réseau qui répondent, elles, aux besoins exprimées par ces associations locales en termes d’accompagnement, d’appui stratégique et méthodologique, de formation des bénévoles et militants, de consolidation de la structure, etc.
Avec cette loi de finances, c’est un pan entier de la vie associative qui se retrouve menacé et fragilisé ; ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui voient l’utilité de leurs actions contestée ; ce sont des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes qui ne pourront plus être accompagnés dans leurs activités éducatives et culturelles ; c’est enfin une remise en cause de la parole donnée, le Président de la République ayant pris l’engagement de « soutenir de manière totale » les associations de jeunesse et d’éducation
populaire pour le « travail remarquable » qu’elles réalisent.
Il est grand temps de réconcilier la parole avec les actes, et les ambitions avec les moyens.
Quel prix à payer ?
Le CNAJEP a acté les déclarations du Président de la République qui s’était engagé le 24 juillet dernier à soutenir « de façon totale » les associations de jeunesse et d’éducation populaire pour le « travail remarquable » qu’elles réalisent. A l’heure des choix et des arbitrages budgétaires, force est de constater que ces engagements ne seront pas tenus.
L’analyse du projet de loi de finances 2009 laisse en effet apparaître une volonté politique qui remet explicitement en cause le soutien de l’Etat aux politiques de jeunesse et d’éducation populaire.
Derrière ce que le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative présente comme un « effort maintenu » s’annonce un désengagement massif de l’Etat, qui vient un peu plus fragiliser des associations déjà lourdement affectées par les précédents arbitrages budgétaires.
Amputation à hauteur de 15 % des crédits dédiés aux conventions avec les associations de jeunesse et d’éducation populaire ; diminution de la ligne de crédits alloués au volontariat associatif ; stagnation à un niveau dérisoire des fonds en faveur de la formation des bénévoles ; réduction des dotations aux collectivités territoriales ; démantèlement programmé de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation
populaire (INJEP). L’inventaire des restrictions budgétaires est sans équivoque.
Depuis les grandes fédérations nationales et régionales jusqu’aux milliers d’associations qui irriguent le territoire, c’est un tout un secteur de la vie associative qui se retrouve menacé ; c’est un pan entier d’activités éducatives, sociales et culturelles menées auprès de millions d’enfants, de jeunes et d’adultes qui risque de disparaître ; ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui voient l’utilité de leurs actions contestée.
En conséquence, le CNAJEP et ses membres interpellent les parlementaires afin qu’ils amendent ce projet de loi de finances qui présage d’un avenir désastreux pour les associations de jeunesse et d’éducation populaire et pour les activités qu’elles génèrent en direction des populations.
Paris, le 16 octobre 2008
Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire, le CNAJEP est
une coordination qui réunit plus de 70 mouvements nationaux de jeunesse et d’éducation populaire. Il constitue un espace de
dialogue, de concertation et de représentation auprès des Pouvoirs Publics sur les questions concernant la Jeunesse et
l'Education Populaire.
Comité pour les relations Nationales et internationales des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire
15, Passage de la Main d’Or
75011 Paris
Tél 01 40 21 14 21 - Fax 0140 21 07 06
e-mail : cnajep@cnajep.asso.fr
site : www.cnajep.asso.fr
Loi de finances 2009
Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
____________
Contexte général
La préparation de la Loi de Finances 2009 intervient dans un contexte marqué par un double mouvement :
- Un contexte de récession économique qui contraint les décideurs publics et laisse augurer de choix budgétaires difficiles.
- Un chantier de modernisation des politiques publiques dont l’objectif déclaré est de rendre plus efficace l’affectation des deniers publics et de développer une culture du résultat.
La conjonction de ces deux tendances se concrétise par un désengagement de l’Etat dans la mise en oeuvre d’une politique nationale en direction de la jeunesse et de l’éducation populaire. Pour autant, c’est bien de choix dont il s’agit. Et force est de constater que le
Président de la République et le Gouvernement abandonnent en la matière leurs ambitions et leur volonté.
Analyse budgétaire
L’analyse du projet de loi de finances 2008 que nous proposons concerne la mission « Sport, Jeunesse et Vie Associative », dont le périmètre couvre le soutien aux politiques en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire. Notre analyse s’appuie sur une lecture
comparative des crédits ouverts en 2008 et des crédits demandés pour 2009.
La présentation du budget 2009 pour la mission « Sport, Jeunesse et Vie Associative » met en valeur une progression de + 0.38 % par rapport à 2008, pour atteindre 787 M€.
Les deux programmes d’action sont traités de manière différentielle. En effet, alors que le programme « Sport » progresse de + 6 % (à 220.5 M€), le programme « Jeunesse et Vie Associative » subit quant à lui une baisse de l’ordre de – 11.2 %, pour s’établir à 119 M€.
Au sein du programme « Jeunesse et Vie Associative », aucune action n’est épargnée par ces fortes restrictions budgétaires.
• L’action 1 « Développement de la vie associative » perd – 13.6 % (pour se fixer à 15.8 M€). Plus précisément, les crédits alloués à la formation des bénévoles au titre du Conseil du Développement de la Vie Associative (CDVA) demeurent insatisfaisants (+ 0 %, à hauteur de 8.5 M€) au vu des besoins exprimés par les quelques 12 millions de bénévoles qui donnent de leur temps et de leur énergie au service de l’intérêt général. Dans un champ connexe, la réduction de – 25 % de l’enveloppe allouée au volontariat associatif ne peut que nous étonner et nous inquiéter à l’heure de la mise en oeuvre d’un service civique.
• L’action 2 « Promotion des actions en faveur de la jeunesse » s’affaisse de près de – 15.1 % (pour s’établir à 50 M€). Au sein de cette action, les dispositifs relatifs à l’information, à la participation et à l’accès des jeunes à des loisirs de qualité voient leurs crédits largement amputés.
• L’action 3 « Promotion des actions en faveur de l’éducation populaire » baisse de - 6.2 % (pour s’établir à 44.2 M€). Les associations et fédérations du secteur JEP paieront un lourd tribut de ce désengagement significatif de l’Etat.
• L’action 5 « Promotion de l’animation et de l’encadrement associatif » baisse de - 6.7 % (pour s’établir à 9.1 M€). Cette diminution apparaît paradoxale dans la mesure où le champ associatif est l’un des secteurs les plus créateurs d’emplois et d’activités et qu’il est confronté à d’importants besoins de formation.
Analyse politique
L’analyse de la ventilation du budget Jeunesse et Vie associative laisse apparaître une volonté politique explicite qui remet en cause le soutien de l’Etat aux politiques de jeunesse et d’éducation populaire.
Derrière ce que le ministère présente comme un « effort maintenu » se dessine un désengagement massif de l’Etat que le ministère tente de maquiller tant bien que mal par le caractère interministériel des politiques publiques orientées vers la jeunesse et par le rôle majeur joué par les collectivités territoriales dans la conduite de ces politiques. Ce discours n’est pas pour apaiser nos inquiétudes, étant entendu que la loi de finances 2009 acte une baisse significative de la dotation aux collectivités territoriales et le recentrage des efforts des différents ministères sur leur coeur de métier.
En outre, les orientations de loi de finances 2009 traduisent la volonté du ministère de faire « le choix d’une intervention de proximité en faveur des associations locales [qui] répondent à des besoins réels » de la population. Nous tenons ici à relativiser le principe du « small is
beautiful » et à rappeler le rôle essentiel des têtes de réseau qui répondent, elles, aux besoins exprimées par ces associations locales en termes d’accompagnement, d’appui stratégique et méthodologique, de formation des bénévoles et militants, de consolidation de la structure, etc.
Avec cette loi de finances, c’est un pan entier de la vie associative qui se retrouve menacé et fragilisé ; ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui voient l’utilité de leurs actions contestée ; ce sont des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes qui ne pourront plus être accompagnés dans leurs activités éducatives et culturelles ; c’est enfin une remise en cause de la parole donnée, le Président de la République ayant pris l’engagement de « soutenir de manière totale » les associations de jeunesse et d’éducation
populaire pour le « travail remarquable » qu’elles réalisent.
Il est grand temps de réconcilier la parole avec les actes, et les ambitions avec les moyens.
Projet de loi de finances 2009
Quel prix à payer ?
Le CNAJEP a acté les déclarations du Président de la République qui s’était engagé le 24 juillet dernier à soutenir « de façon totale » les associations de jeunesse et d’éducation populaire pour le « travail remarquable » qu’elles réalisent. A l’heure des choix et des arbitrages budgétaires, force est de constater que ces engagements ne seront pas tenus.
L’analyse du projet de loi de finances 2009 laisse en effet apparaître une volonté politique qui remet explicitement en cause le soutien de l’Etat aux politiques de jeunesse et d’éducation populaire.
Derrière ce que le ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative présente comme un « effort maintenu » s’annonce un désengagement massif de l’Etat, qui vient un peu plus fragiliser des associations déjà lourdement affectées par les précédents arbitrages budgétaires.
Amputation à hauteur de 15 % des crédits dédiés aux conventions avec les associations de jeunesse et d’éducation populaire ; diminution de la ligne de crédits alloués au volontariat associatif ; stagnation à un niveau dérisoire des fonds en faveur de la formation des bénévoles ; réduction des dotations aux collectivités territoriales ; démantèlement programmé de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation
populaire (INJEP). L’inventaire des restrictions budgétaires est sans équivoque.
Depuis les grandes fédérations nationales et régionales jusqu’aux milliers d’associations qui irriguent le territoire, c’est un tout un secteur de la vie associative qui se retrouve menacé ; c’est un pan entier d’activités éducatives, sociales et culturelles menées auprès de millions d’enfants, de jeunes et d’adultes qui risque de disparaître ; ce sont des milliers de bénévoles et de professionnels qui voient l’utilité de leurs actions contestée.
En conséquence, le CNAJEP et ses membres interpellent les parlementaires afin qu’ils amendent ce projet de loi de finances qui présage d’un avenir désastreux pour les associations de jeunesse et d’éducation populaire et pour les activités qu’elles génèrent en direction des populations.
Paris, le 16 octobre 2008
Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire, le CNAJEP est
une coordination qui réunit plus de 70 mouvements nationaux de jeunesse et d’éducation populaire. Il constitue un espace de
dialogue, de concertation et de représentation auprès des Pouvoirs Publics sur les questions concernant la Jeunesse et
l'Education Populaire.
Comité pour les relations Nationales et internationales des Associations de Jeunesse et d’Education Populaire
15, Passage de la Main d’Or
75011 Paris
Tél 01 40 21 14 21 - Fax 0140 21 07 06
e-mail : cnajep@cnajep.asso.fr
site : www.cnajep.asso.fr
Dernière édition par Julie le Jeu 23 Juil - 15:19, édité 3 fois (Raison : mise en forme ...)
Fred- Fish
- Messages : 6
Date d'inscription : 10/10/2008
Localisation : dans ton cul
Re: Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
Ca laisse perplexe...sur l'avenir...
Fabien- Chouchou
- Messages : 182
Date d'inscription : 10/10/2008
Age : 36
Localisation : Ici et maintenant...
Re: Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
je dirais même plus : ça laisse perplexe ...
Gaëlle- Messages : 109
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 51
Localisation : Quimper, Le Pays Bigouden, ses ports, ses plages, ses costumes de bain, ...
Re: Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
C'est peut-être ici qu'il fallait ajouter ce lien :
http://pourunservicepubliceducationjs.fr/
http://pourunservicepubliceducationjs.fr/
Dernière édition par Guillaume le Lun 24 Nov - 1:33, édité 1 fois (Raison : Bonne Place aussi ;))
Cyril- Kerma
- Messages : 25
Date d'inscription : 10/10/2008
Age : 51
Localisation : redonnais d'adoption mais paimpolais de coeur !
Re: Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
ca fait même peur pour l'avenir!!!
Nico- ESDF
- Messages : 61
Date d'inscription : 09/10/2008
Re: Mouvement associatif - Analyse politique du programme Jeunesse et Vie Associative
J'avais bien rigolé cet été lorsque notre président s'est fait grand défenseur et porte parole de l'éducation populaire.
Pour lui, notre monde (celui de l'animation) doit perdurer, mais uniquement avec des volontaires et surtout des bénévoles...
Et oui, le secteur sociale coute plus qu'il ne rapporte d'un point de vue économique. Donc la solution est simple : moins de formation, moins de professionnel, donc moins de dépenses ...
C'est le même principe que lors de la déconcentration/décentralisation des services. Les compétences ont été distribuées mais les enveloppes financières sont restées dans les ministères.
Par ailleurs :
Pour lui, notre monde (celui de l'animation) doit perdurer, mais uniquement avec des volontaires et surtout des bénévoles...
Et oui, le secteur sociale coute plus qu'il ne rapporte d'un point de vue économique. Donc la solution est simple : moins de formation, moins de professionnel, donc moins de dépenses ...
C'est le même principe que lors de la déconcentration/décentralisation des services. Les compétences ont été distribuées mais les enveloppes financières sont restées dans les ministères.
Par ailleurs :
Les frais de personnel des ministres explosent €
LE MONDE | 6 novembre 2008 | Patrick Roger | 515 mots
Bonne nouvelle : au moment où le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques et de diminution des effectifs de la fonction publique, un secteur reste épargné. On embauche dans les ministères, et les primes y ont explosé de 20 % en un an.
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